sábado, 5 de agosto de 2017

Jean-Yves Jouannais: paisajes, ruinas, guerras. Dos textos



Topographies de la guerre
Steidl / LE BAL, Göttingen, París, 2011.

Catálogo de la exposición homónima presentada en el centro de exposiciones LE BAL, París, del 17 de septiembre al 18 de diciembre de 2011. Comisariada por Jean-Yves Jouannais y Diane Dufour.

Texto de Jean-Yves Jouannais.
Con obras de: An-My Lê, Paola de Pietri, Jo Ractliffe, Donovan Wylie, Harun Farocki, Jananne Al-Ani, Till Roeskens, Walid Raad, Eyal Weizman y Luc Delahaye.

Les œuvres photographiques ou vidéos réunies dans cette exposition laissent délibérément hors cadre l’affrontement, le corps, la chute, la blessure, la mort. Toutes réalisées depuis 2000, elles ont donc en commun une ambition documentaire déclarée, manifeste : le parti pris d’une totale désincarnation de la guerre et, de ce fait, une focalisation sur les sites, les positions, les espaces géologiques ou construits. Des essais topographiques, en quelque sorte, qui, loin de renier le coût humain des combats, privilégient une lecture de la guerre par sa géographie. Ces options iconographiques coïncident, dans le domaine stratégique, avec l’usage de techniques de simulation, la propagation d’armes agissant à très longue distance, mais également avec la censure médiatique exercée par les états-majors, et la quasi impossibilité pour les photographes et vidéastes d’opérer librement sur le terrain.
(Texto de la web de LE BAL)


El uso de las ruinas. Retratos obsidionales
(traducción de José Ramón Monreal)
Acantilado, Barcelona, 2017.

L'usage des ruines. Portraits obsidionaux
Gallimard, París, 2012.

Albert Speer, Naram-Sin de Acad, Escipión Emiliano, Irma Schrader, Shang Yang, Stig Dagerman, Sapor I o Bernardo Bellotto son algunas de las figuras que vivieron el asedio de una ciudad como vencedores, vencidos o simples testigos. A través de sus retratos, El uso de las ruinas reconstruye una historia del mundo desde la perspectiva que ofrece el panorama de las ciudades en ruinas, de la Mesopotamia anterior a la escritura hasta la Zona Cero de Nueva York tras el 11 de septiembre de 2001.

A medio camino entre la digresión erudita y la ensoñación, Jean-Yves Jouannais erige sobre los escombros de nuestra memoria un inventario a un tiempo caprichoso y razonado de las heridas de guerra más desgarradoras e indelebles.
(Texto de la contraportada)




Y dos lecturas complementarias:


W. G. Sebald
Sobre la historia natural de la destrucción
(traducción de Miguel Sáenz) Anagrama, Barcelona, 2003.

Luftkrieg und Literatur
Hanser, Munich, Viena, 1999.




Michel Makarius
Ruines. Représentations dans l'art de la Renaissance à nos jours
Flammarion, París, 2011 (2004).